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        Ça y est, cette journée de dingue se clôture enfin. Jamais je n'ai autant photocopier de document de ma vie, et un exemplaire pour le Secretaire, un pour le Clerc de notaire, pour l'Avocat, le juge d'instruction... Et j'en passe. Pourquoi ne pas simplement ce mettre à la page du jour et utiliser ce qui s'appelle une « clé USB », mais s'ils ne peuvent même pas changer une pauvre machine à boisson je doute fort qu'ils peuvent aller plus loin dans le High-tech.

        Je me retrouve seule sur le parking, la lumière du soleil est encore présente en ce mois d'avril, mais s'estompe peu à peu. Il ne restait pas beaucoup de voitures sur le parking, mais assez pour comprendre que cette entreprise n'était pas constituée que de glandeurs.

        J'appuie sur le bouton d'ouvrage automatique des portes de ma voiture pour repérer ou celle-ci se trouvais. Oui, même s'il ne restait qu'une dizaine de voitures sur le parking je n'étais même pas capable de savoir où est-ce que j'avais garé la mienne.

        Une fois que les phare de ma voiture clignotèrent deux fois en une demi-seconde, ce qui me permit de très vite la repéré, je la rejoins d'un pas assez rapide.

        Enfin blottit à l'intérieur, les retroviseurs en place, j'essaye tant bien que mal de démarrer ma petite voiture fraichement sorti de chez le concessionnaire. Merci papa et maman. Tant bien que mal, car madame a décidé  de faire ça forte tête, impossible de la faire démarrer. Une voiture neuve de deux mois je trouve ça abusé ; on ne peut pas mettre la faute sur le manque d'essence car le réservoir affichait plein aux  trois quart, ni même la faute du kilométrage, je doute qu'en deux mois j'ai pu faire plus de 1500 kilomètres. Je ressaye inlassablement, mais, mis à part un bruit de moteur qui claque, rien ne se passe.

        Je claque la porte, ouvre le capot pour faire mon petit constat. Comme si j'allais réellement voir ce qui cloche dans le moteur, moi qui n'y connais absolument rien en mécanique.

        Je referme le tous, et m'assied sur le capot de ma voiture, l'air désespérer peint sur mon visage.

        Une seule solution s'offre donc à moi, appeler quelqu'un à ma rescousse, mais qui. Mon père ? Surement pas, la crise est assurée, s'il constate que je n'ai mis que trois mois avant de mettre ma voiture en panne il va faire un infarctus. Pierrick ? Non, le pauvre je ne vais tout de même pas le faire revenir ici, il va me faire un scandale. Dernière solution masculine sur laquelle je suis sur de pouvoir conté, mon frère.

       Une fois le choix effectuer, j'extirpe mon portable de ma poche pour en visionner le répertoire, jusqu'à ce que je tombe sur le nom de mon frère, Julyan. Que faire à présent, lui envoyer un message, qui peut être sera lu dans une heure ou deux, ou tous simplement l'appeler pour qu'il réponde à un moment inopiné et qu'il plaque tout pour venir une nouvelle fois à ma rescousse. Le choix est rapidement fait, il est encore préférable que je le coupe dans ses activités, plutôt que de moisir sur un parking.